mardi 27 mai 2014

Life is like Legos

Je tombe de sommeil.
Peut-être l'occasion de me remettre dans un rythme de vie approximativement normal.
Le weekend était si intense que je m'en suis fait une jolie sciatique et ai complètement oublié tous les rendez-vous que j'avais organisés pour le lundi. Ah bravo.
Mais je suis heureuse quand même.
Quand je me couche. Quand je me lève.
Il y a une sorte de plénitude jouissive à chaque fois que je pose les yeux au plafond et que je réalise qu'ici, c'est mon chez moi, et que je m'y sens bien.

La veille, mon sorcier bienveillant m'avait transféré une petite vidéo sur comment attirer l'homme de ma vie et bon, même si je ne suis pas super fan de l'art et la manière dont c'est dit, le propos quant à lui avait son utilité et ses ressources.

Regardez un peu comme la vie emboite ses petits cubes ensemble.

Je visionne donc cette vidéo qui me dit à peu de choses près qu'on choisit ce qu'on attire en fonction de ce qu'on émet, de notre vision de l'homme et de ce que l'on veut. Ce même soir, je tombe sur la page évènement du festival auquel je participe le lendemain. Dans les commentaires, celui d'un photographe à la verve intrigante. Coup d'oeil sur son profil, il est vraiment très mignon et totalement mon type, et histoire d'en rajouter une couche, son travail est bluffant ainsi que ses expressions folles du visage. Son nom me dit vaguement quelque chose. Je cherche, je cherche. Je finis par me rendre compte qu'il a joué dans le même groupe qu'un bon ami à moi. Je me rappelle aussi ce que cet ami m'avait dit à son sujet : qu'il était obsédé par le sexe et libre dans ses mœurs. L'un n'impliquant pas forcément l'autre, je passe la soirée sur son compte vidéo à m'imaginer tout ce qu'on pourrait faire de ces informations là ensemble, tout en me rappelant que j'ai choisi de faire un jeûne sexuel de 9 mois et que ce dernier est loin d'être terminé. Mais je sais que cet homme sera là demain toute la journée et que j'aurais bien envie de le rencontrer, juste pour voir. (tu parles)

Comment attirer l'homme de ma vie, m'explique Lilou Mace.
Les défauts qu'on leur trouve, les rayer. Et projeter positif.
J'ai pensé : les hommes sont lâches. J'ai corrigé.
Les hommes sont lâches courageux.

Je vous avais brièvement évoqué mon penchant astrologique pour les compatibilités synastiques.
Il se trouve que les deux derniers coups de cœur pour lesquels j'avais fait les calculs étaient nés la même date. Deux émois complètement inaccessibles, qui plus est. Or, leur anniversaire commun était le lendemain, jour du festival.

Je ne leur ai pas souhaité. Je n'ai pas non plus mis la main sur le beau gosse d'internet et c'est pourtant pas faute d'avoir essayé. A la place, il y a ce garçon que j'ai vu s'avancer de très loin et qui a marché vers moi. Qui m'a lancé "on ne se connaît pas déjà?" et qui m'a prêté un coin de stand, présenté à ses coéquipier. Il m'a annoncé, "le prochain projet est d'ouvrir une autre épicerie (NDLR : bien que ce ne soit pas vraiment une épicerie, cela a un rapport avec les produits de la terre) vers la rue ******". J'ai pensé que c'était à une rue de chez moi. Puis, en y réfléchissant, je me suis souvenue que ma voisine m'avait sollicitée pour prendre avec d'autres gens motivés un local à un prix dérisoire, parce que l'affaire valait le coup de se mobiliser. J'en ai fait part à cet homme, ainsi que l'adresse du local. Il m'a répondu, "ta voisine, ce ne serait pas ***** par hasard? j'ai entendu qu'elle souhaitait ouvrir une épicerie juxtaposée à son association en plus, ce serait vraiment approprié!". Et le monde se rétrécissait de jour en jour. 

Sur le trajet du retour, mon acolyte musicien me demandait curieux quel était ce local à louer et s'il avait un nom. Ne parvenant plus à me rappeler, je finis par faire un petit crochet devant celui-ci, avant de prendre un temps la clef dans ma porte d'entrée.

"La graine", qu'il s'appelait.
Faut le faire, non?

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Du temps à tuer?